Restez en contact avec l'AFAHA
sur Facebook

Association Française des Amateurs d’Horlogerie Ancienne

Revue N°92

           Au sommaire de ce numéro :

AFAHA 92 couverture

  • 6 Philippe Vayringe (1684-1746)
    par Luc Oreskovic
  • 26 H. Rodanet
    par Elsa Auriol Roy-Bry
  • 36 L’horloge d’Alfred Cornu et de Paul Gautier à l'Observatoire de Nice
    par Dominique Schraen
  • 44 Les horloges militaires de salles de radio
    par Bernard-Paul Eminet et Marwen Yahyaoui
  • 56 Montres et horloges à résonance (suite)
    parGeorges Rigot et Michel Hayard
  • 72 Restauration d’un cartel Louis XV en corne verte
    par Daniel Cousin
  • 82 Aux origines de la pendule Atmos
    par Denis Kleinknecht
  • 104 Henri-Féréol Piguet ou Adolphe Nicole : qui a inventé la version finale du chronographe moderne ?
    par Philippe Poniz
  • 124 Lycée Diderot, un temps pour la formation à Paris
  • 134 Voyage dans le Jura
    par Denis Kleinknecht et Jean-Charles Bourgeois
  • 139 Arc horloger
  • 143 Bourses horlogères
  • 152 Prix Gaïa
  • 154 Lectures

 

Philippe Vayringe (1684-1746)

par Luc Oreskovic

Philippe Vayringe fut un horloger et un « machiniste » aux nombreux talents. Luc Oreskovic lui rend hommage dans cet article où il nous présente une biographie détaillée de cet « excellent physicien », « simple serrurier devenu philosophe » selon les mots de Voltaire, dont la proximité avec le duc Léopold de Lorraine lui permettra d'exercer son art pour les hautes sphères de la cour de Lunéville. Cet « Archimède lorrain », qui enseignera les sciences aux enfants du duc de Lorraine, sera aussi un grand voyageur et fréquentera des savants de toute l'Europe.

Les premières montres avec cadran « radium »

Simon Le Noir et l'application du pendule aux horloges : une histoire parallèle ?

H. Rodanet

par Elsa Auriol Roy-Bry

Dans cet article, Elsa Auriol Roy-Bry présente quelques éléments historiques sur la famille Rodanet, extraits de son livre récemment publié : H. Rodanet – L'histoire exceptionnelle d'une dynastie horlogère. Sur trois générations (Julien Hilaire, Auguste Hilaire et Henri), la famille Rodanet s'illustrera dans de nombreux domaines : dans la technique la plus pointue, avec la conception de chronomètres de marine ; dans l'enseignement, avec la création de l’École d'Horlogerie de Paris ; dans la préservation du patrimoine, avec le muséebibliothèque de l'école... Par cet aperçu, Elsa Auriol Roy-Bry nous invite à nous plonger dans l'épopée familiale de cette lignée aux multiples talents.

L'horloge d'Alfred Cornu et de Paul Gautier à l'Observatoire de Nice

par Dominique Schraen

Dominique Schraen présente dans cet article une description sommaire du réseau d'horloges synchronisées mis en place par Alfred Cornu à l'Observatoire de Nice à la fin du XIXe siècle : l'horloge directrice de ce réseau, équipée d'un balancier de 4 mètres, envoyait périodiquement des impulsions à des pendules qu'elle synchronisait ainsi par sympathie. L'auteur de l'article est à la recherche d'une photographie de l'horloge directrice pour compléter une publication sur ce réseau d'horloges.

092-2022 3  Alfred Cornu observatoire.png

092-2022 4 HORLOGE MILITAIRE MACKAY RADIO.png

Les horloges militaires de salles de radio

par Bernard-Paul Eminet et Marwen Yahyaoui

Bernard-Paul Eminet et Marwen Yahyaoui s'intéressent dans cet article aux horloges utilisées dans les salles de radio, dont les cadrans ont la particularité d'être segmentés en 12 zones de 5 minutes, avec deux zones spécifiques de 3 minutes chacune correspondant aux « plages de silence », dédiée à la transmission de messages d'urgence. Les auteurs présentent un ensemble d'horloges américaines, soviétiques et françaises équipées de tels cadrans.

 

Montres et horloges à résonance (suite)

par Georges Rigot

Dans la continuité de son article publié dans la précédente revue, qui présentait plusieurs pièces d'horlogerie de Janvier, Bréguet... dites « à résonance », Georges Rigot détaille ici les principes de base qui régissent les oscillateurs ainsi que la synchronisation, ou couplage, qui peut s'opérer lorsque plusieurs oscillateurs sont en mouvement. Il présente également quelques autres applications modernes de ce principe dans des montres-bracelets de grandes manufactures.

Montres et horloges à résonance

Restauration d'un cartel Louis XV en corne verte

Restauration d'un cartel Louis XV en corne verte

par  Daniel Cousin

Dans un article qui mêle à la fois technique et histoire, Daniel Cousin présente la restauration d'un cartel d'époque Louis XV dont la caisse et la console sont décorées de bronzes et de corne verte. Après s'être intéressé au procédé de fabrication et de teinte de la corne, selon les usages du XVIIIe siècle, l'auteur aborde la restauration du cartel en détaillant le nettoyage des parties esthétiques, qui permet de mieux comprendre comment ce type de cartel en corne était assemblé et fabriqué.

Aux origines de la pendule Atmos

par Denis Kleinknecht

Denis Kleinknecht aborde ici d'un point de vue historique et technique le développement de la très célèbre pendule Atmos, en se consacrant dans ce premier article aux brevets déposés par Jean-Léon Reutter qui ont abouti à la création, puis à la commercialisation, de l'Atmos I. Le principe de fonctionnement du système de remontage à mercure qui équipe ce modèle, très différent du système de l'Atmos II et de celles qui suivront, est détaillé et imagé dans l'article, en mettant l'accent sur toutes les subtilités techniques du mécanisme qui ont fait sa renommée à travers le monde.

Aux origines de la pendule Atmos

version finale du chronographe moderne

Henri-Féréol Piguet ou Adolphe Nicole :

qui a inventé la version finale du chronographe moderne ?

par Philippe Poniz

Il subsiste en horlogerie, comme dans l'histoire des techniques en général, certaines controverses autour de l'attribution d'une invention, plus encore lorsque celle-ci a été vouée à un avenir radieux. Le chronographe sous sa forme moderne a fait l'objet d'une telle controverse, et la version erronée de l'histoire, qui vient attribuer cette conception à HenriFéréol Piguet, est encore largement répandue aujourd'hui. Philippe Poniz propose donc dans cet article une révision de cette attribution sur la base d'éléments historiques, brevets et déclarations, qui semblent mettre en lumière la contribution majeure d'Adolphe Nicole, devant celle de Piguet, au développement du chronographe moderne.

RGPD Afaha| Powered by CMSimple| Template: Cédric Guicherd| html| css| Login