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Revue N°81
Tarifs des revues et publications |
Au sommaire de la revue N° 81 1e semestre 2017 :
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- Mot du président
- Poème : L’horloge de Charles Baudelaire
- P H ! Peter Henlein par Joseph Flores et Heinz Mundschau
- À l’aube de l’horlogerie : quelle est la place de la Belgique ? par Janette Lefrancq
- Fécamp : son abbaye, son horloge par Yves Enou
- L’église de Rueil et son horloge par Claude Seguin
- Minerve, l’arithmétique et la mesure du temps par Luc Oreskovic
- Les horloges de Pont-Farcy par Daniel Cousin
- La pendule de temps sidéral et moyen par Jacques Lauga
- Réalisation d’une pendulette tourbillon par Rémy Cools
- Gerbert d’Aurillac par Claude Larcher
- Les observatoires, gardiens du temps par François Vernotte
- Une dynastie horlogère de 1750 à 1914 par Lionel Gaudefroy
- Un simple régulateur par Joseph Flores
- Lecture
- Bourses
- Réunion Paris Île de France
- Réunion Normandie
- Réunion Aquitaine, Poitou, Charente
- Nécrologie
- Réunion Midi Pyrénées
- Don
- Réunion Languedoc-Roussillon
- Exposition
- Trouvé sur Internet !
- Regroupement des musées de Morteau et Villers-le-Lac
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Minerve, l’arithmétique et la mesure du temps : Une iconologie horlogère à l’époque des Lumières par Luc Oreskovic Louis XVI guidé par Minerve. Modèle attribué à Louis-Simon Boizot (1743-1809). Le roi Louis XVI, vêtu en général à l’antique, est guidé par Minerve qui émerge des nuées. La couronne, le sceptre et la main de justice reposent sur un piédestal cannelé et fleurdelisé. Sur le globe se détachent les trois fleurs de lys d’or, dont l’une désigne l’heure présentée par les cercles tournants. La figure de la gorgone timbre le bouclier de Minerve. Sur le socle, trois reliefs de bronze figurent le déjeuner du roi accompagné de ses frères, le monarque dictant à la France les lois présentées par la justice, le roi trônant et entouré de figures allégoriques dont la vérité bannissant le mensonge.
Photographie : Crédit © The Wallace Collection, Londres
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P H ! Peter Henlein ? par Joseph Flores avec la coopération de Heinz Mundschau -Délégué AFAHA en Allemagne ...Sans comparer avec le droit dans lequel tout accusé est présumé innocent, etc. en art on pourrait dire : Tout objet est reconnu faux tant que l’on n’a pas prouvé son authenticité. De ce précepte il découle que : On peut dire "c’est faux" sans preuve, mais pas "c’est authentique", et donc, ranger certains objets dans le rayon de faux devient beaucoup plus facile puisqu’on n’a pas besoin de le prouver...
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À l’aube de l’horlogerie : quelle est la place de la Belgique ? par Janette Lefrancq Conservatrice honoraire aux Musées Royaux d’Art et d’Histoires
L’article de Joseph Flores, paru dans la dernière Revue de l’AFAHA à propos de l’Horloge de Sapience, me donne l’opportunité d’apporter un petit éclairage complémentaire sur les développements de l’horlogerie primitive dans le territoire de l’actuelle Belgique. Probablement imaginée à la fin du XIIIe siècle, au fond d’un monastère pour en régler le temps des offices, l’horloge mécanique à poids a supplanté les modèles les plus perfectionnés de clepsydres.
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Fécamp : son abbaye, son horloge par Yves Enou
...Son abbaye, Sainte Trinité, était l’une des plus importantes de France et de Normandie et donc son revenu est très convoité, la classe dans les 30 premières du royaume de France. De l’ancienne abbaye bénédictine il subsiste avec l’église : une partie d’un dortoir, l’office, la salle capitulaire occupées par diverses administrations et des débris de l’enceinte romane. La maison des anciens domus antiquorum (ancien moulin de l’abbaye du XIe et XIIe siècle)...
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L’église de Rueil et son horloge Toute une histoire ! par Claude Séguin
Il est vraisemblable qu’au XVIIe siècle à Rueil, bourg agricole, l’indication de l’heure exacte n’était pas la préoccupation première des habitants car ils se contentaient de la sonnerie des cloches pour rythmer leur vie. L’angélus sonné matin, midi et soir suffisait à l’usage courant. Si l’on regarde les anciennes gravures, on n’observe aucun cadran sur la façade ! D’ailleurs lors de la restauration de 1854, il n’est fait nulle mention de la présence d’une horloge dans le clocher qui vient d’être reconstruit.
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LES HORLOGES DE PONT-FARCY par Daniel Cousin
Créée au XVIIe siècle en Grande-Bretagne, la « lantern clock » (qui doit son appellation à sa forme générale, avec le campanile, ressemblant à une lanterne d’éclairage), a été introduite vers la fin du XVIIe siècle en France, d’abord par la Normandie toute proche, et à Paris puis dans les grandes villes françaises.
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La pendule de temps sidéral et moyen Le modèle Esclangon, à trois cadrans. par Jacques Lauga (SAP)
Tout observatoire digne de ce nom doit disposer de deux horloges au moins, précises, justes et régulières : l’une destinée à marquer le temps sidéral, l’autre à marquer le temps moyen (ou temps solaire moyen).
Rappelons que le jour sidéral, divisé en 24 heures sidérales, est basé sur la durée séparant deux passages successifs d’une étoile quelconque au même endroit dans le ciel, par exemple au zénith (son point le plus haut) ou devant le réticule d’une lunette astronomique. Le temps sidéral est donc basé sur la rotation de la Terre par rapport aux étoiles, rotation qui est supposée parfaitement régulière.
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Réalisation d’une pendulette tourbillon par Rémy Cools BMA Lycée de Morteau, année 2016 Projet de BMA (Brevet des Métiers d’Art)
Durant mes deux années de Brevet des Métiers d’Arts en Horlogerie au Lycée Edgar Faure de Morteau, nous devions réaliser une pendulette munie d’un tourbillon sur la base d’un mouvement de réveil Bayard, pour ma part d’une pendulette L’Épée. Voici dans ce reportage les différentes étapes de sa réalisation ainsi que les photos du projet abouti.
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Gerbert d’Aurillac et la Mesure du Temps par Claude Larcher.
Dans la revue HISTORIA de Février 2014 , une historienne (M-H P) de formation écrit à propos de GERBERT le texte suivant : « Pour mesurer le temps, il remplace le sablier et l’horloge à eau par un balancier mû par des poids et c’est probablement lui qui met au point la comtoise, une horloge très répandue dans les campagnes françaises. » Pour cette revue considérée comme sérieuse (voire très sérieuse), c’est pour le moins surprenant et montre bien la précipitation et le manque de recul de beaucoup de choses de notre époque. Nous sommes en l’An Mil, rappelons-le ! Une simple vérification des faits, même a minima, aurait été la bienvenue.
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Les observatoires, gardiens du temps par François Vernotte Professeur des universités en astronomie-astrophysique
Depuis la préhistoire, les astres ont permis de se repérer dans le temps. Pour avoir un repérage plus fin à l’intérieur d’une journée, les horloges ont été inventées. Mais il a fallu corriger leurs dérives pour les garder en phase avec les phénomènes astronomiques. C’est le rôle qui a été dévolu aux observatoires, tel celui de Besançon, par des observations astronomiques à l’aide de lunettes méridiennes tout d’abord, par leur participation à l’élaboration du Temps Atomique International ensuite
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Une dynastie horlogère de 1750 à 1914 à la frontière normanopicarde, les GAUDEFROY par Lionel Gaudefroy
Le royaume de la « Saint-Nicolas » se situe au nord du département de la Seine-Maritime entre les vallées de la Bresle au nord et de la Varenne au sud ; elle n’est donc ni cauchoise, ni picarde, ni brayonne, c’est l’horloge normande du TALOU (1). Celle-ci a cependant et naturellement subi les influences venant du sud, du Pays de Caux pour donner naissance à l’horloge de Bacqueville dite « Bacquevillaise », celles du nord de la région d’Aumale en particulier où l’on trouve un type d’horloge difficile à définir, picarde pour un tiers, « Saint-Nicolas » pour un deuxième tiers et « Beaubec » pour le dernier tiers.
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Un simple régulateur par Joseph Flores
Il fut une époque, bien avant l’électronique, voire avant l’horloge parlante, ou les entreprises avaient besoin d’un objet qui garde le temps avec le plus de précision possible, en somme une heure de référence qui s’imposait à toute l’entreprise... c’était le régulateur. Dans la revue numéro 79, dès la page 37, il vous a été présenté un autre type de régulateur, mais plus particulièrement construit pour les observatoires, qui exige une réalisation hors du commun, frôlant la perfection, c’est-à- dire gardant le temps avec une précision exceptionnelle, autant que faire se peut pour des objets entièrement mécaniques... Ceux construits par Fenon, présentés dans ce numéro 79 étaient de ceux là, c’était de la très très haute horlogerie.
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